dimanche 9 mai 2010

Michael Landy

A voir http://www.art-bin.co.uk/
"Art bin"


break down

de http://www.google.com/imgres?imgurl=http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/histoiredelartdelteil.artblog.fr/images/gd/1203866742/Michael-Landy.jpg&imgrefurl=http://histoiredelartdelteil.artblog.fr/r10074/INSTALLATIONS/&usg=__ARke_x0lsfdW6W6ieusMtnGrKNg=&h=447&w=345&sz=56&hl=fr&start=5&sig2=LzJq_KSYwtG6A1dEEJqwIg&um=1&itbs=1&tbnid=wh5XLkwnhUNdVM:&tbnh=127&tbnw=98&prev=/images%3Fq%3Dmichael%2Blandy%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DX%26tbs%3Disch:1&ei=ek7nS4bFN8WO_AbJoeSTCA


"En février 2001, l’artiste britannique Michael Landy s’installe dans le grand magasin désaffecté C&A d’Oxford Street à Londres. Sur une période de 15 jours, il va alors procéder, dans le cadre de l’installation Break Down, à la destruction systématique et publique de l’ensemble de ses biens : œuvres d’art, vêtements, appareils électroniques, meubles, cuisine, véhicule automobile, livres, etc. Tous ses objets (5000 au total), classifiés, numérotés, pesés, inventoriés, sont placés sur un tapis roulant en attendant d’être détruits (voir images).
Cette installation offre un excellent point de départ pour comprendre la nature et la forme de l’œuvre d’art en ce début du XXIème siècle. En effet, elle soulève d’importantes questions concernant la position actuelle de l’artiste au sein de la société de consommation et face aux pratiques artistiques contemporaines. Ainsi, avec une franchise totale, l’installation propose la suppression absolue de l’objet :
D’abord parce que, dans un grand magasin désaffecté, l’artiste détruit l’ensemble de ses effets personnels qui constitue son lien avec la société de consommation. Il s’agit d’un lien intime car une partie de notre identité est définie par les objets que l’on possède. Landy est fasciné par les techniques marketing qui permettent dé réduire chaque être humain à un profil de consommateur à partir d’une fouille dans leurs données personnelles.
De plus, il initie une réflexion sur l’Art où l’objet d’art « éternel » n’est plus nécessaire et a progressivement disparu. Au terme de ce processus qui dura 2 semaines, tout fut réduit en poudre, poudre que l’artiste enferma dans une capsule et enterra sous une zone commerçante

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