lundi 6 septembre 2010

MATTHEW DARBYSHIRE

archive

http://www.tate.org.uk/britain/exhibitions/altermodern/explore.shtm

"Born 1977, Cambridge, UK. Lives and works: London, UK

Matthew Darbyshire's installations draw from contemporary culture, aspirational design products, pop, film and music, imparting them with the aesthetics of visual art. Darbyshire regularly uses elements of interior design, exhibition display and architecture to examine contemporary social, cultural and consumer habits. In Blades House 2008, a recreation of an ex-local authority flat found across the street from his gallery, he designed an entire living environment, complete with folding bicycle, framed prints by Michael Craig-Martin and Robin Day school chair - all seen as the domestic requirements of an aspiring thirty-something urban professional. In Darbyshire's installation for Altermodern, Palac 2009, he draws parallels between elements of the Neo-classical architecture of the Duveen galleries at Tate Britain and elements of the Palace of Culture and Science in Warsaw - a Socialist Realist building by the Russian architect Lev Rudnev that was constructed in 1955 as a gift by the USSR to the people of Warsaw. These shared elements have then been subjected to a 'face-lift' to include features typical of contemporary buildings for cultural regeneration, in particular that of Will Alsop's ill-fated community-arts initiative, The Public, in West Bromwich.
Darbyshire's 're-dressing' of the entrance to the main galleries creates an alternative threshold to the exhibition space. It seeks to analyse the ideologies and social policies that underpin large cultural buildings such as Tate. Darbyshire collapses the boundaries of these buildings, their histories, contexts and geographical locations, so that each element of design exists simultaneously as past/present/here/elsewhere."



Mike Nelson

Travail sur l'archive
http://www.303gallery.com
http://www.mattsgallery.org/artists/nelson/home.php


Mike Nelson

article de http://www.mamco.ch/artistes_fichiers/N/nelson.html

   
cycle Mille et trois plateaux, deuxième et troisième épisodes 
STUDIO APPARATUS FOR MAMCO – AN INTERMEDIATE STRUCTURE
FOR A MUSEUM : INTRODUCTION ; BUILDING TRANSPLANT IN THREE SECTIONS ;

TOWARDS A REVISITING OF FUTUROBJECTICS (AS VOODOO SHRINE) ; 
MYSTERIOUS ISLAND *.
*see introduction
OR
HUMPTY DUMPTY

du 22 février 2005 au 14 août 2005
    
Mike Nelson propose un titre dont la structure sophistiquée est en résonance directe avec la construction de son exposition. Le titre ne livre pas seulement des indices de lecture mais il révèle une partie des sources et références ; il établit l’ensemble du travail dans un rapport au récit et à une fiction hybride aux accès multiples. Si l’astérisque nous renvoie concrètement au texte « Introduction » qui se réfère à « L’Île mystérieuse » de Jules Verne, l’ensemble du titre fait écho à une intervention réalisée au terme d’une résidence de l’artiste au Camden Art Center à Londres en 1998. Dans cette exposition, comme dans celle imaginée pour le Mamco, M. Nelson expose le concept d’atelier, qui est vu non seulement comme le lieu de la production mais aussi comme le lieu où les objets et les idées sont conservés, en attente d’être investis d’un sens futur. Il met ainsi en place un contexte qui expose à la fois la production, la réception de celle-ci et le lieu même de l’exposition. On peut donc voir cette « structure intermédiaire pour un musée » comme une mise en scène de son processus créatif et du contexte de réactivation des objets présentés.

L’installation est construite de manière à intégrer le visiteur dans un environnement dont le parcours peut se révéler une expérience à la fois physique et mentale. Il l’invite à adopter l’attitude d’un explorateur, ou du moins celle d’un lecteur, puisque la succession des différents composants comme la diversification des points de vue apparaissent comme autant d’agencement de signes dans un système fictionnel. Le dispositif invite aussi le spectateur à s’intéresser à l’envers du décor. Ensemble ces éléments révèlent le rapport qu’entretient M. Nelson avec la parodie. L’idée de pastiche permet de saisir la manière avec laquelle il met en scène son travail et joue des clichés et des genres. Il dit parfois de ses constructions qu’elles sont une tentative d’aller à l’épuisement de son propre style dans le sens formulé par Borges, dans l’introduction de l’« Histoire Universelle de l’infamie », lorsqu’il décrit le style baroque comme un style qui épuise délibérément toutes ses posssibilités et de ce fait se situe à la limite de sa propre parodie.

Par ses choix d’objets et d’éléments architecturaux, M. Nelson cultive une esthétique du rebus et du débris. L’aspect dégradé donne à ses objets une qualité de vestiges qui sont autant des supports d’histoires passées que des éléments pouvant se répéter dans le fantasme. Le débris ou la ruine contiennent les notions de temps, de transformation et de dégradation. Ces idées récurrentes dans le travail de l’artiste font précisément écho au concept d’entropie développé par Robert Smithson. On trouvera d’ailleurs une autre référence au travail de celui-ci, sous forme de clin d’œil, dans le recours à l’artifice du miroir comme moyen de créer une illusion et comme symbole de projection mentale. L’idée d’entropie est ici concrétisée sur le plan de la structure : l’installation réalisée par M. Nelson recycle les matériaux de construction qui servaient à l’agencement des espaces de cet étage du musée. La qualité transitoire de ce matériau est exposée pour mettre en évidence son histoire, tout comme sa transformation et sa dégradation assumée.

 Mike Nelson est né en 1967 à Loughborough, il vit à Londres  



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mercredi 12 mai 2010

Soussan ltd


Fondateur Marcel Soussan, ex PDG Sylvain Soussan

http://www.soussan-ltd.com/

dimanche 9 mai 2010

Michael Landy

A voir http://www.art-bin.co.uk/
"Art bin"


break down

de http://www.google.com/imgres?imgurl=http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/histoiredelartdelteil.artblog.fr/images/gd/1203866742/Michael-Landy.jpg&imgrefurl=http://histoiredelartdelteil.artblog.fr/r10074/INSTALLATIONS/&usg=__ARke_x0lsfdW6W6ieusMtnGrKNg=&h=447&w=345&sz=56&hl=fr&start=5&sig2=LzJq_KSYwtG6A1dEEJqwIg&um=1&itbs=1&tbnid=wh5XLkwnhUNdVM:&tbnh=127&tbnw=98&prev=/images%3Fq%3Dmichael%2Blandy%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DX%26tbs%3Disch:1&ei=ek7nS4bFN8WO_AbJoeSTCA


"En février 2001, l’artiste britannique Michael Landy s’installe dans le grand magasin désaffecté C&A d’Oxford Street à Londres. Sur une période de 15 jours, il va alors procéder, dans le cadre de l’installation Break Down, à la destruction systématique et publique de l’ensemble de ses biens : œuvres d’art, vêtements, appareils électroniques, meubles, cuisine, véhicule automobile, livres, etc. Tous ses objets (5000 au total), classifiés, numérotés, pesés, inventoriés, sont placés sur un tapis roulant en attendant d’être détruits (voir images).
Cette installation offre un excellent point de départ pour comprendre la nature et la forme de l’œuvre d’art en ce début du XXIème siècle. En effet, elle soulève d’importantes questions concernant la position actuelle de l’artiste au sein de la société de consommation et face aux pratiques artistiques contemporaines. Ainsi, avec une franchise totale, l’installation propose la suppression absolue de l’objet :
D’abord parce que, dans un grand magasin désaffecté, l’artiste détruit l’ensemble de ses effets personnels qui constitue son lien avec la société de consommation. Il s’agit d’un lien intime car une partie de notre identité est définie par les objets que l’on possède. Landy est fasciné par les techniques marketing qui permettent dé réduire chaque être humain à un profil de consommateur à partir d’une fouille dans leurs données personnelles.
De plus, il initie une réflexion sur l’Art où l’objet d’art « éternel » n’est plus nécessaire et a progressivement disparu. Au terme de ce processus qui dura 2 semaines, tout fut réduit en poudre, poudre que l’artiste enferma dans une capsule et enterra sous une zone commerçante